Le Mimosa du quartier

Le Mimosa dans les médias

Vidéo promotionnelle [15 août 2016]

Discours inaugural [5 octobre 2015]

MARIE LOUISE MABERU, présidente du CA
ET
JUDITH LAPIERRE, vice-présidence du CA et instigatrice

C’est avec plaisir, honneur, émotion et reconnaissance, que je vous salue chacun et vous exprime notre reconnaissance. Madame Maryse Gaudreault, Madame Denise Laferrière, M. Lévesque, M. Galdino, Mme Godbout, M. Lessard, M. Rheault, chers locataires du MIMOSA DU QUARTIER, partenaires et collaborateurs du réseau de la santé et de l’éducation particulièrement l’équipe des sciences infirmières de l’Université Laval et du travail social de l’université du Québec en Outaouais, les médias, nos partenaires financiers, membres du CA et invités du MIMOSA du Quartier, sans oublier les familles qui sont à l’origine du projet, i.e les familles du quartier ici-même, qui se trouvent ici immortalisées en photos on les remercie de leur engagement envers la santé, les jeunes 11-et le développement de quartiers en santé. Sans la confiance qu’ils ont accordé dans le cadre des travaux de recherche pour des 13-quartiers en santé, du fonds Le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC) entre 2010 et 2014, nous ne serions pas ici aujourd’hui. On dit souvent qu’«une image vaut mille mots!!! » C’est vrai!!! Mais dans notre cas…L’image du Mimosa du Quartier en vaut Mille et un !!

BIENVENUE À CHACUNE ET CHACUN.

Il me fait plaisir de remercier chaleureusement la ville de Gatineau, la Société d’habitation du Québec, Beaudoin construction, la firme d’architectes Lapalme Rheault, nos partenaires financiers, la Caisse Desjardins, tous les acteurs impliqués au dossier depuis si longtemps, un merci très spécial à Mme Iza Godbout du GRT pour sa rigueur au dossier et son acharnement à le voir se réaliser malgré les années. Merci à tous de votre présence et de vos appuis.

Bonjour à tous, Le MIMOSA DU QUARTIER est un exemple concret d’une retombée de recherche action menée par des infirmières dont mes anciens collègues de l’UQO, Mme Ndengeyingoma et Mme Major, Mme Théoret, ici, et M. Jacques Boucher, où un partenariat intersectoriel permet à 21 familles monoparentales, dirigées par un homme ou une femme, de s’accorder un certain répit du point de vue financier et de logement, pour mieux rebondir et reprendre le plein contrôle de leur expérience, de leurs parcours. Également, l’expérience de travail des trois membres fondateurs, Marie Louise Maberu, moi et Solange Mudahogora, en maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence, nous a fait comprendre aussi que des transitions familiales et socioéconomiques prennent du temps, qu’il faut un soutien et un accompagnement, à long terme. Les familles vont pouvoir vivre ici 5 ans, le temps de renforcer l’autonomie économique, sociale et professionnelle avec un soutien professionnel et interdisciplinaire.

On a remarqué dans nos entrevues de recherches sur les quartiers en santé, que les préoccupations de santé, promotion, prévention, saines habitudes de vie, ne peuvent pas s’exprimer pleinement quand l’environnement autour de soi n’est pas favorable.

Le logement occupe parfois une part trop grande des revenus des jeunes familles, ce qui empêche parfois les personnes de quitter des milieux malsains ou les contraint dans des situations peu optimales. À Gatineau, les plus récentes statistiques indiquent que plus de 15000 ménages soit 38% doivent dépenser plus du tiers de leur revenu pour se loger. 18% dépensent plus de la moitié, pour se loger. Et la situation devient dangereuse si une seule des conditions de vie est changée, une spirale d’imprévus peut survenir, qui menace la qualité de vie des familles. Quand une dépense exagérée est faite en logement, c’est l’alimentation des enfants qui est mise en péril, leur rendement à l’école et la santé.

En plus, l’Outaouais se compare moins bien qu’ailleurs au Québec sur plusieurs éléments et ce, de façon continue dans le temps, surpoids, obésité, précocité des maladies chroniques, décrochage scolaire et comportements à risque. Il faut agir ensemble, de façon coordonnée et en cohérence pour contrer les causes de causes, et les inégalités de santé qui dépendent des conditions de vie.

Avoir accès à un logement au centre-ville, abordable, sécuritaire et offrant un environnement favorable à la santé est une stratégie pour créer des gains en santé. Notre stratégie mise sur la prévention et la promotion de la santé, pour assurer un développement sain chez les jeunes et des occasions de grandir en santé dans une famille en santé, dans un immeuble et un quartier en santé. Et pour cela, on a besoin de l’apport de tous et chacun, tous les acteurs ici présents qui jouent des rôles biens spécifiques mais qui contribuent par la synergie collective à une plus grande équité en santé. On sait qu’en Outaouais, les écarts de santé sont grands, qu’un paradoxe persiste, et qu’il faut agir pour octroyer les mêmes chances à tous de grandir en santé et de croire en ses rêves et les réaliser.

Personne n’est à l’abri de transitions, qu’elle soit familiales, sociales, économiques, ou encore liée à la santé, Ces transitions fragilisent la qualité de vie et le pouvoir d’agir des familles. Le soutien communautaire et la clinique infirmière du MIMOSA DU QUARTIER offre à ses résidents un accompagnement unique sur la période d’hébergement de 5 ans. Un accompagnement fondée sur les forces des familles pour renforcer leur résilience et permettre aux enfants du MIMOSA en Quartier de faire ultimement des choix plus sains dans leurs parcours de vie, soit à l’école, à la maison, dans le voisinage. Le Mimosa, dans toute sa beauté et sa grandeur, elle ne pourra malheureusement soulager rien que 21 familles. C’est une goutte dans l’océan!! En effet, nous avons été témoins du bien que cela a apporté dans la vie des familles qui demeurent au Mimosa, nous avons recueilli leurs larmes de joie, ils pourront vous le confirmer. De notre part, nous allons demeurer fidèles à notre conviction : que le mimosa soit une étoile qui brille sur l’ile. Par ailleurs, le MIMOSA est un bébé naissant, nous avons besoin de vous pour sa croissance.