Le projet est soutenu depuis 2012 par des infirmières de la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval incluant des infirmières de l’Outaouais dont la professeure agrégée Judith Lapierre (aussi professeure associée au département de travail social de l’Université du Québec en Outaouais) et de Québec, Johanne Gagnon, Kathleen Lechasseur, toutes des infirmières chercheures. Aussi de l’Outaouais, Henriette Pronovost, inf. retraitée de l’Outaouais est nouveau membre administrateur du conseil d’administration, et deux autres membres fondateurs de l’organisme soit Marie-Louise Maberu et Solange Mudahogora, intervenantes en éducation spécialisée et travail communautaire. Les trois membres fondateurs (Lapierre, Maberu et Mudahogora) ont aussi travaillé en Maison d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale en Outaouais où elles ont fait connaissance et ont vu qu’une transition suffisamment longue, avec un accompagnement global est nécessaire pour faciliter l’autonomie des jeunes familles qui traversent des difficultés financières, de vie personnelle, ou autre.
Investir dans le développement des capacités parentales et des forces individuelles en facilitant le pouvoir d’agir des familles sur leur destiné, leur santé, leur rêves peut soutenir un développement sain des enfants et une résilience qui favorise le potentiel économique et social de notre relève locale et collective. Le logement demeure l’un des déterminants sociaux les plus importants de la qualité de vie et de la santé et constitue un levier inégalé pour la création d’un milieu favorable qui permette de renforcer l’action communautaire, le développement d’aptitudes et la mise en place de politiques favorables à la vie saine et active et à l’appartenance locale au quartier, autre déterminant important de la santé.
Vaincre les inégalités sociales de santé passe par une action intégrée, mobilisée et concertée sur les environnements, qu’ils soient familiaux, communautaires, collectifs et municipaux. La promotion de la santé et la prévention de multiples facteurs de risque est primordial dans l’approche du Mimosa. Un projet comme le Mimosa du Quartier repose sur les piliers que sont la pratique, la recherche et l’éducation, intégrés en un seul projet, exploitant ainsi les diverses ressources et expertises pour une atteinte optimale des objectifs de l’organisme.
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